Le bio sauvage...

autant le dire tout de suite, peu y ont droit. Il faut disposer d'un jardin retourné à l'état de jungle, laisser prospérer tout ce qui pousse, et récolter ce que les bêtes sauvages n'ont pas encore avalé. Savoir ramasser une pêche tombée à terre, enlever la partie corrompue, et se contenter du reste. Recracher l'asticot d'une quetsche habitée. Avaler la pelure d'une pomme ayant vécu les attaques des champignons et des bactéries. Ce n'est pas en vente en supermarché, et cela n'a pas de prix cependant. La seule possibilité d'y avoir droit, c'est d'avoir un ami s'y livrant. Une culture de cueillette, sans pesticide ni engrais NKP. Avec le monorail, il sera sans doute possible de faire des échanges croisés en faisant transiter par des lieux de répartitions, le produit de ces nouveaux jardins biologiques radicaux.