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Avenir de la Lorraine
6 novembre 2018

Formes simples...

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En appliquant le principe du rasoir d’Occam, chaque fois qu’une explication simple est possible, elle sera préférée à l’usine à gaz obtenue en rajoutant couche sur couche, jusqu’à se perdre dans les sables mouvant d’un imaginaire infini.

Nous sommes passés de l’élément unitaire unique, à une dualité. Un des éléments possède une propriété que l’autre ne possède pas, mais que par simple contact, il peut lui transmettre. Une sphère aimantée par un barreau peut à son tour attirer une autre sphère. Reste à savoir si cet assemblage offre un intérêt dans le cadre de notre conceptualisation. Parce que d’aimantation en aimantation, on finit par obtenir un amalgame informe, qui revient au final à un paquet indistinct tel qu’un tas d’élastiques ou de sable. Il convient donc de sélectionner les assemblages pouvant décrire le réel et de laisser tomber les autres dans la poubelle du réel. Il est évident que d’autres mondes sont possibles, d’autres univers également. Mais quel intérêt d’avoir un ensemble de planètes stériles, d’assemblages de plomb ou de fer, sans la moindre conscience pour en rendre compte ? Si tel avait été le cas, sortis d’on ne sait où par un supposé hasard, nous ne serions pas là sur Terre pour en parler. Nous nous contenterons donc de choisir l’assemblage initial le plus simple, une sphère et un cylindre, qui mis ensemble conservent les qualités de éléments de base, mais une fois réunis, font apparaitre une nouvelle brique, née de leur union, possédant une masse faite de l’addition des deux particules, et pouvant par le biais de la sphère assembler les aimants indistinctement par leur deux pôles.

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