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Avenir de la Lorraine
18 octobre 2018

De la théorie des cordes...

Théorie_des_cordes-échelle

La théorie repose sur deux hypothèses :

  • Les briques fondamentales de l'Univers ne seraient pas des particules ponctuelles mais des sortes de cordelettes vibrantes possédant une tension, à la manière d'un élastique. Ce que nous percevons comme des particules de caractéristiques distinctes (massecharge électriqueetc.) ne seraient que des cordes vibrant différemment. Les différents types de cordes, vibrant à des fréquences différentes, seraient ainsi à l'origine de toutes les particules élémentaires de notre Univers. Avec cette hypothèse, les théoriciens des cordes admettent une échelle minimale, reliée à la taille de Planck, et permettent ainsi d'éviter facilement l'apparition de certaines quantités infinies (« divergences ») qui sont inévitables dans les théories quantiques de champs habituelles.
  • L'Univers contiendrait plus de trois dimensions spatiales. Certaines d'entre elles, repliées sur elles-mêmes (théories de Kaluza-Klein), passant inaperçues à nos échelles (par une procédure appelée réduction dimensionnelle).

À partir de ces hypothèses, la théorie des cordes prédit que :

  • Le graviton, boson (c.-à-d. médiateur) de la gravitation serait une particule de spin 2 et de masse nulle (conformément à la physique quantique). Sa corde a une amplitude d'onde nulle.
  • Il n'y a pas de différences mesurables entre des cordes qui s'enroulent autour d'une dimension et celles qui se déplacent dans les dimensions (c.-à-d. les effets dans une dimension de taille R sont les mêmes que dans une dimension de taille 1/R).

  1. A partir de quelques élastiques, on doit donc pouvoir représenter ces cordelettes, et en les ageanceant, reproduire toutes les particules élémentaires, en particuler les quarks Up et Down, qui sont les constituants fondamentaux des neutrons et des protons, formant les noyaux de tous les éléments matériaux. Un simple jeu d'assemblage genre Lego est à priori suffisant.

    IMG_1543

  2. Je dispose donc d'un joli paquet d'élastiques colorés, et pendant trois semaines, je n'ai pu trouver comme mode d'assemblage qu'un noeud plat d'un élastique avec un autre, obtenu de deux façons différentes :  un glissement de l'un dans l'autre aboutit à un assemblage qui peut être également fait d'un autre déplacement d'un élastique par rapport à un autre, mais le résultat est le même :
  3. Au final, tout ce que l'on peut monter de cette manière, c'est un gros paquet d'élastiques entremêlés, informe, sans structure, genre plat de spaghettis sans sauce tomate pour lier le tout. Explorer cette voie aboutit à une impasse. Il est indispensable de proposer une représentation valide des hypothèses que l'on propose. De même qu'un tas de sable abandonné à lui même reste un tas de sable, un gros paquet de cordelettes, de cordes vibrantes, ne peut se complexifier pour aboutir à un ensemble d'éléments caractéristiques nouveaux, permettant à minima de singer dans son comportement les protons et les neutrons formés de quarks. Il est donc indispensable d'abandonner une théorie boiteuse, incapable de représentation, pour explorer une autre voie, en complexifiant le nombre d'éléments de départ, de un à deux, afin que la différence entre les deux, permette d'introduire un phénomène d'attraction et de répulsion, tout en obtenant par la structure proposé selon une combinatoire donnée, une neutralité à une des nouvelles formes obtenues. En toute logique, le graviton passe à la trappe... mais ça, on le savait déjà à partir de la constitution de la structure de l'espace-temps, qui elle est responsable de la gravitation, quand la matière interagit avec elle.

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