Le souffle léger du vent capté...

MOV03265
envoyé par Schuman-Kanfen

Le gros problème pour capter l'énergie du vent est de passer des régimes laminaires aux régimes turbulents. Les reliefs provoquent des tourbillons, ce qui impose d'orienter finement hélices et pales dans le lit du vent. Une hélice ne fonctionne bien que dans le cadre d'un vent laminaire, ce qui oblige à aller chercher les flux bien au dessus du sol, de l'ordre de la centaine de mètres. Les vents irréguliers qui sont le lot commun ne sont donc bien captés aux abords du sol que par un aérogénérateur à voiles suffisamment léger pour s'adapter en permanence aux directions des différentes rafales qui le composent. On arrive donc à capter une grosse quantité d'énergie près du sol, à partir de mécanismes simples, disposant d'un couple énorme, gage de puissance pour actionner des génératrices de puissance. Sachant qu'un tiers de la production actuelle électrique se perd dans le réseau par effet joule sous l'effet de la loi d'Ohm, produire et consommer sur place une énergie renouvelable permet donc en multipliant les lieux de production à l'endroit des lieux de consommation d'envisager le réseau électrique que comme élément régulateur, diminuant d'autant les pertes qui y sont liées.

En augmentant la surface des voiles, on multiplie d'autant la puissance captée dans l'espace situé entre les deux arbres, permettant la circulation d'un lit de vent. On extrait alors en fonction du volume occupé par la machine. Mais la conception de grosses machines impose de passer par un premier modèle d'étude permettant une montée en puissance à partir de données fiables afin de bénéficier  d'un cadre pour la résistance mécanique de l'ensemble. C'est un grand plaisir que de voir le sérieux de la construction et la démarche de Luc Haegeman pour passer d'un modèle d'étude à un futur modèle de forte puissance, à partir de données fiables et d'une première expérience sur site confirmant un modèle théorique parfaitement justifié.

MOV03266
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