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Avenir de la Lorraine
15 juillet 2008

La question à partir de son cadre.

tempsTriangeMonresDali

Le temps apparaît d'abord dans la représentation imaginaire comme le résultat d'une mesure, traduisant un écoulement d'une essence indéfinissable, car non isolable, séparée de la matérialité des choses, mais participant de leur vie. Le temps fatigue les objets et les personnes, signant à terme leur mort, et par opposition leur vie, le temps de leur existence. La physique butte à définir la nature de cette dimension, et l'explication personelle d'Einstein rendant le temps variable, car relatif à la gravité du lieu où il est mesuré, irreprésentable.

Salvator Dali en posant la représentation hallucinée des montres molles propose un regard d'ordre pictural, que l'on peut discourir à loisir. Selon ce qu'il dît de son propre inconscient, le but du dévoilement des surréalistes, en opposition avec le monde réel puremement matérialiste, constitue un lien entre esprit et matière.

Ce qui est donné à voir, tellement visible que cela en reste caché, est la composition en triangle des trois montres semblables posées sur la toile. Elle permet de poser à l'évidence, que la représentation du temps à voir se déplace avec cette figure géométrique dans une relation de structure première, qu'il reste à découvrir.

Le paysage réel minéral du tableau s'oppose face à l'angle opposé figurant une obsession du peintre catalan. L'image des fourmies symbolise la mort, figure géométrique de la rencontre de ces animaux en un point unique, ne permettant plus le mouvement qui est sensé être le temps de la vie.

Nous pouvons alors poser que le cadre permet le questionnement de l'intelligence humaine et l'existence de la matérialité des choses. Le cadre repose sur l'extension à l'infini de la structure gélifère tétraédrique qui forme le conteneur de l'espace à trois dimensions. L'élasticité de la structure permet le phénomène vibratoire, autorisant le transfert d'information et d'énergie.

Le cadre est donc un espace infini, composite, constitué d'une structure gélifère à base de tétraèdres sous tension, permettant une interaction avec la matière par échange d'information et d'énergie selon un processus vibratoire donné. Nous sommes donc dans un état de dépendance à la matière par rapport à notre corps, qui sous l'influence des échanges vibratoires vit, puis se désagrège. Nous renvoyons sur la structure de l'information qui poursuit son cheminement une fois émise.

Le temps est alors un artefact. Il n'a pas d'essence propre, seul le cadre constitue un fait stable et défini, parcouru de mouvements divers. Le temps constitue un concept pratique permettant de définir les changements qui interviennent à la suite des mouvements qui existent au sein de la structure gelifère et de la matière, et des interactions entre la matière qui parcourt le même espace. Notre esprit est la conséquence du questionnement qui se pose à partir de la matière ordonnée à partir de ce cadre donné.

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