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Avenir de la Lorraine
7 novembre 2007

Entreprises innovantes européennes à créer:

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La propriété privée est inaliénable et il faut changer d'orientation pour passer aux énergies renouvelables et au développement durable. On pourrait penser qu'il suffit de laisser les entreprises actuelles s'adapter pour y arriver, on sait que c'est faux. Quelqu'un qui fabrique des centrales nucléaires voudra continuer à en fabriquer et à en vendre. Il y a une résistance au changement dans l'entreprise qui occupe un marché. Les entreprises n'aiment pas prendre de risque. Leur donner des aides financières n'est pas la solution, elles encaissent et ensuite font comme elles veulent.

Donc on doit jouer sur la création d'entreprise, d'abord parce les jeunes qui n'ont pas peur de prendre des risques de se lancer à l'aventure car s'ils font faillite ils ont une possibilité de rebondir et cela constitue une bonne expérience, ils ont des idées sans a-priori, mais pas d'argent.

S'ils passent par du capital risque classique, ils sont dépossédés d'une part de pouvoir sur leur entreprise, et au final se retrouvent dans le système actuel à vendre ce qu'ils ont fait pour encaisser le plus possible et permette au capitalisme financier de proliférer sans contrôle.

Il faut du capital pour monter une entreprise, payer le personnel, les locaux, l'électricité, téléphone, etc. avant d'encaisser le premier euro. Et pour monter une entreprise qui va vendre sur le marché mondial un produit innovant, il faut beaucoup de capital, parce qu'il faut le plus rapidement possible occuper la part de marché visée pour ne pas se faire mettre à la rue par la concurrence déjà établie comprenant vite l'importance du nouveau marché. Au niveau mondial les affaires sont ultra compétitives avec l'avantage d'avancer très vite. C'est le réel, n'essayons pas de faire un retour à Marx avec une vision inefficace et dépassée.

On crée un fond de capital risque européen alimenté pour moitié par des apports venant des états, et pour moitié par des fonds privés. Un fond unique, énorme.
On crée un lieu pour mettre tout cela en place, Schuman-Kanfen, qui accueille les personnes désirant lancer de nouvelles affaires les forme et les manage. Si elles vont dans le sens du développement durable, du respect du cadre de vie, et que le business plan tient la route, elles perçoivent le financement demandé. Le capital risque ne demande pas de remboursement et le montant du capital est attribué en trois part:

* Le créateur dispose de 20 % car il doit jouir des fruits de son effort.
* Le capital privé dispose de 40 % des actions. Si l'affaire marche, il encaisse des dividendes., mais on peut inclure une clause de vente des actions pour éviter la la dérive boursière. C'est au moment de l'encaisse des dividendes que l'on vend ou pas chaque année et la clause suit les actions.
* Les différents états européens restent propriétaires des 40 % des actions des entreprises, les dividendes qu'ils encaissent sont réinjectés dans le fond ou dans du social ou à payer la dette, tout dépend de l'évolution de la situation.

On arrive, avec 40+20=60 la part de pouvoir des états et de l'entrepreneur qui ont pour objectif la création de richesse et non la spéculation. Cette dernière pouvant être bloquée par la clause indiquée plus haut. Si le chef d'entreprise fait n'importe quoi, il peut se retrouver avec 40+40=80 contre ses 20 personnels, il peut se faire éjecter de sa propre boite s'il n'a pas un comportement éthique dans sa production, la gestion de son personnel, le suivi de ses affaires, il est donc contraint à bien faire.

On a alors au niveau de l'entreprise un système auto-régulateur, une machine à fabriquer de la richesse au niveau mondial dans un cadre européen, un moyen de transformer à terme et d'assainir les défauts sociaux du système capitalisme actuel, cela ne repose que sur une décision politique.

Pour  faire du social, il faut avoir les moyens financier de le faire, disposer de jobs bien payés, car une entreprise innovante permet à de nouvelles entreprise tout aussi innovantes de suivre dans le sillage.  On doit consacrer la part revenant au social dans des domaines où pour l'instant nous manquons cruellement de moyens. En cela il n'existe pas un socialisme financier ou démocratique, les deux aspects sont forcément liés, mais l'un tire l'autre comme deux boeufs tirent une charrue. ;-)

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